Depuis 2015, le parking du Mont-Blanc orne ses murs de grandes fresques décoratives. La première réalisation, installée en 2015, a initié un feuilleton visuel décalé, dédié à la Cité de Calvin, mais aussi à l’univers du parking et de la mobilité. Thierry d’Autheville, initiateur du projet et CEO de PARKGEST, ainsi que Yoren Geronim, illustrateur et directeur artistique pour l’agence Tandem à Genève, nous apportent leur éclairage sur ce beau projet artistique :
Thierry d’Autheville. Il s’agissait d’apporter des éléments de décoration dans cet univers souterrain souvent considéré comme anxiogène. L’architecture de l’ouvrage datant des années 70, avec des plafonds bas, nous avons exploité la surface disponible pour cet exercice : les murs. Cette volonté d’embellissement ne date pas d’aujourd’hui : à une certaine époque, des vitrages décoratifs avaient été placés aux sorties piétons.
Thierry d’Autheville. Je souhaitais valoriser la rade de Genève et ses éléments caractéristiques et spectaculaires. Je considère que c’est l’une des plus belles rades au monde et j’ai donné carte blanche à l’agence TANDEM pour réaliser le projet. Nous sommes partis sur deux dimensions disponibles, à savoir 34 m pour la fresque #1 et 26 m pour la #2.
Yoren Geromin. Nous voulions donner vie aux divers éléments signalétiques et contextuels du parking. J’ai opté pour le médium de l’illustration, qui permet d’interpréter tous les sujets avec la même cohérence visuelle. J’ai travaillé dans un esprit d’universalité, dans l’idée d’une multitude d’éléments à découvrir au fur et à mesure des lectures. J’ai également privilégié le bleu, conformément à l’identité visuelle de PARKGEST.
Thierry d’Autheville. C’est une approche originale, qui garantit une signature graphique unique et la possibilité d’un petit grain de folie. En outre, l’illustration facilite la déclinaison thématique sans rompre l’unité. La fresque #1 a été consacrée à la rade, la fresque #2 au monde, la fresque #3 au parking en lui-même et la fresque #4 aux services PARKGEST.
Yoren Geromin. Elle m’est venue lors de la réalisation de la première fresque. J’ai trouvé sympa de faire des clins d’œil inattendus, empruntés à l’univers cinématographique et évoquant l’automobile et la mobilité.